Rencontre avec Pascal Madry le mercredi 27 mars à 9h
Café Le Viaduc 43 avenue Daumesnil 75012 Paris, accueil à 8h50.
Suite du feuilleton de l’Ajibat sur l’urbanisme commercial. Notre rencontre avec Franck Gintrand nous a permis de faire le point sur la situation actuelle, caractérisée par la concurrence périphérie-centre-ville.
Avec Pascal Madry, directeur de l’Institut pour la ville et le commerce et chercheur associé en urbanisme et en immobilier commercial à l’université de Bretagne occidentale, nous abordons l’étape suivante. Celle qui voit la montée en puissance du commerce sans l’interface physique de la boutique. Un sujet dont les décideurs et urbanistes doivent s’emparer dès maintenant. Va-t-on vers une désintermédiation complète ? Les boutiques vont-elles intégrer l’apport d’internet ? Quelle alliance entre périphérie et centre-ville face à la concurrence de la logistique et du numérique ? Si la dématérialisation progresse, que faire des centres-villes et des périphéries ? Quel avenir pour l’espace public ? L’accessibilité aux biens sera-t-elle améliorée ? Une réflexion stimulante, qui renouvelle la problématique de l’urbanisme commercial.
Inscription obligatoire d’ici le 25 mars : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat.
Pourquoi les impayés augmentent-ils dans les copropriétés ?
Pourquoi le nombre de copropriétés en difficulté bondit-il depuis quelques années ?
L’Ajibat vous donnera les réponses lors de sa table-ronde organisée par Jérôme Augereau
le 14 mai de 9 h à 11 heures au café Le Viaduc 43 avenue Daumesnil (métro Gare-de-Lyon).
Accueil café à partir de 8h45.
Nos invités :
Émile Hagège : directeur général de l’Association des responsables de copropriété (ARC)
Mathilde Agussol : responsable du projet copropriétés en difficulté à l’Anah
José Juan Mateo : directeur délégué Procivis immobilier en charge de la certification QualisSr, destinée à valoriser les syndics spécialisés dans la prévention et le redressement des copropriétés en difficulté.
Merci de vous inscrire par mail à cette adresse : j.augereau@pap.fr
Réservé aux membres de l’Ajibat
Si la conjoncture immobilière est au beau fixe pour les promoteurs depuis quelques années, les retards de livraison et les malfaçons se font en revanche plus nombreux. Trois experts nous livreront leur analyse lors d’un petit-déjeuner organisé par l’Ajibat le mercredi 5 juin au Viaduc café, 43 avenue Daumesnil, 75012 Paris (métro Gare de Lyon).
Accueil petit-déjeuner dès 8h45. Début de la table-ronde : 9 heures précises.
Philippe Servalli : vice-président Fédération française du bâtiment (FFB) Grand Paris
Bruno Derville : directeur général immobilier résidentiel Vinci immobilier, membre de la Fédération des promoteurs immobiliers d’Ile-de-France
Michaël Pellaumail : responsable régional Ile-de-France de l’assureur SMA
Merci de confirmer votre venue par mail : j.augereau@pap.fr
Réservé aux membres de l’ajibat
Que deviennent les terres excavées d’Ile-de-France ?
10 millions de mètres cube de terres inertes sont excavées chaque année en région parisienne, soit 4 pyramides de Kéops…
S’agit-il d’un déchet ou d’un matériau recyclable ? Si oui, comment caractériser ces terres, en assurer la traçabilité, les transporter, les réemployer ? Quels services écosystémiques peuvent-elles rendre ?
Pour répondre à ces questions, l’Ajibat vous propose une rencontre avec Laurent Mogno, le président d’ECT, entreprise leader de la collecte et du traitement des terres. Celui-ci nous présentera cette problématique puis nous accompagnera lors d’une visite de site.
Rendez-vous mercredi 10 juillet à 9 h à la gare du RER D à Lieusaint-Moissy. Départ à 8h16 de Paris-Châtelet.
Un minibus nous y attendra. Nous partagerons un petit-déjeuner avec l’équipe d’ECT.
Nombre de participants limité à 6.
Inscription indispensable auprès de : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
Comment une commune se transforme
Vous voulez comprendre par quels mécanismes se transforme une commune du Grand Paris ? Comment, à l’inverse du discours politique, une frénésie de construction modifie à vive allure un environnement calme et verdoyant ? Pour cela, il ne faut pas chercher, ou pas uniquement, de grandes décisions, des recherches effrénées d’enrichissement,
Pour comprendre, il faut aller dans le détail des décisions à la parcelle, découvrir comment l’urbanisme est la proie de logiques antagoniques à des niveaux que ne peut saisir qu’une observation minutieuse du terrain, des jeux d’acteurs, de l’évolution et de l’interprétation des documents d’urbanisme. C’est à ce type d’enquête, quasi policière, que s’est livré Dominique Lorrain, chercheur en urbanisme et habitant de Villiers-sur-Marne. Sur sa propre commune, il remonte minutieusement le fil des décisions jusqu’à un niveau très fin pour comprendre par exemple comment une parcelle destinée à des bureaux finit par accueillir des résidences pour étudiants. Comment la « gestion par la crise » « d’institutions autistes » détruit durablement le cadre de vie des habitants. Comment les petits promoteurs font « des coups » et disparaissent. Comment le passage du coefficient d’occupation des sols (COS) au coefficient d’emprise au sol (CES) permet de passer d’une surface constructible de 300 à 1200 mètres carrés etc.
Cette recherche est relatée par Dominique Lorrain dans son passionnant ouvrage L’Urbanisme 1.0. Enquête sur une commune du Grand Paris.
Il viendra nous en parler vendredi 11 octobre à partir de 8h45 à L’Arrosoir 75 avenue Daumesnil 75102 (station de métro la plus proche : gare de Lyon).
Inscriptions jusqu’au 10 octobre : ajibat@ajibat.fr
Pour préparer le rendez-vous, vous pouvez charger les documents qui localisent et montrer les opérations sur ce lien http://www.raisonsdagir-editions.org/wp-content/uploads/2018/05/9782912107947-2-5.pdf
Rencontre réservée aux membres de l’Ajibat
Le paradoxe virois : une journée à Vire-Normandie
Mercredi 30 octobre 2019
Malgré tous ses atouts, Vire-Normandie perd des habitants. La ville a donc lancé une série d’actions pour contrer ce déclin.
Dans le sud-ouest du Calvados, entre le Mont-Saint-Michel et Caen, Vire Normandie est une commune nouvelle née de la fusion en 2016 de huit communes. Sur les 17 400 habitants de cette « commune nouvelle, Vire avec ses 11 000 habitants en concentre la majeure partie.
Dans un paysage de collines et de bocage, bien située, à 20 minutes de Caen, elle est reliée par l’autoroute et le train. Un bassin d’emplois dynamique, un Territoire d’industrie (labellisé), une commune bénéficiant d’un investissement conséquent de la part des bailleurs et d’actions logement pour les salariés du territoire. Une opération programmée d’amélioration de l’habitat lancée en 2014 jusqu’à fin 2019 étendue sur environ 250 logements dont plus d’une centaine à nouveau occupés. Un programme Action cœur de ville sur le centre de Vire avec des restauration patrimoniales (xxe siècle).
Autant d’atouts et d’actions menées pour endiguer la baisse progressive du nombre d’habitants.
Pour nous en parler, Annie Rossi, la directrice générale des services, nous recevra après une pause au café Central sur la place de la Porte-Horloge, vestige du passé médiéval de la ville.
À midi, nous irons à l’inauguration de l’une des deux copropriétés réhabilitées qui ont fait l’objet d’une restauration patrimoniale exemplaire des bétons et de la polychromie. À cette occasion, nous rencontrerons le maire de Vire Marc Andreu Sabater.
Déjeuner avec Annie Rossi, Nicole Desmottes, mairesse déléguée de Roullours, grande amatrice d’architecture, membre du conseil du CAUE, l’architecte Judith Wach, cheffe de projet Action cœur de ville, responsable du service Architecture, Patrimoine et Développement local, le directeur de cabinet Fançois Amorim Machado.
Nicole Desmottes nous emmènera ensuite à Roullours où, notamment, se construit la salle des fêtes (cabinet d’architecture cannais : Thomas Bernard et Cécile Lepourry).
En deuxième partie de l’après-midi, visite du centre-ville de Vire avec Judith Wach.
Nous en profiterons pour voir deux copropriétés réhabilitées inaugurées le jour même qui ont fait l’objet d’une restauration patrimoniale exemplaire des bétons et de la polychromie.
Infos pratiques
Départ gare Montparnasse-3 Vaugirard à 7h38 –> 10h39
Retour 18h54 –> 22h05 (il y a un train à 15h15 si certain.e.s souhaitent repartir plus tôt).
Inscription indispensable auprès de : asso.ajibat@gmail.com
Coût estimé 30 € sans facture /60 € avec .
Réservé aux membres de l’Ajibat
Visite du chantier de la future gare de Nanterre, l'une des stations du projet Éole. Eole est le nom donné au projet de prolongement vers l'ouest de 55 kmdu RER E. Nous visiterons une des stations créées à cet effet, celle de Nanterre. Nous serons accueilli.e.s par : - Aurélie Carnel, directrice d’opérations Zone La Défense – Nanterre; - Anne Mériglier, Maitrise d’œuvre ; - Armelle Lagrange, directrice de la communication et des relations institutionnelles. Le point de rdv est fixé à l’entrée du chantier au 260 rue de la Garenne, 92000 Nanterre entre 13h50 et 14h. Accès RER A Nanterre-Préfecture, prendre la sortie 4, Les Terrasses puis prendre le pont Célestin-Hébert, le chantier est sur la droite. Nombre de places limité à 10. Inscription obligatoire d'ici le 5 novembre à : asso.ajibat@gmail.com Visite réservée aux membres de l'Ajibat
Rencontre avec Sébastien Maire, délégué général à la transition écologique et à la résilience de la ville de Paris.
Canicule, tempêtes, inondation, terrorisme, crise sanitaire, manifestations, piratage informatique… les crises que les villes doivent affronter se multiplient, sont toujours plus complexes et peuvent se produire simultanément. Paris, qui fait partie du réseau des 100 villes résilientes (100 RC) a développé sa stratégie de résilience, pilotée par Sébastien Maire.
Il viendra nous expliquer en quoi consiste la résilience d’une ville et comment on élabore une stratégie résiliente.
Rendez-vous le mercredi 4 décembre, à 8h45, au café Zimmer, 1 place du Châtelet 75001 Paris.
Inscription jusqu’au 2 décembre : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
La visite est reportée après les élections municipales
Saint-Denis quartier Brise-Echalas, résorption de l’habitat insalubre
Pour faire face aux marchands de sommeil, à la spéculation immobilière sur les immeubles privés et à la paupérisation des habitants, Plaine Commune mène une action vigoureuse, aux côtés de la Soreqa(1), afin de travailler en dentelle sur les secteurs les plus dégradés du territoire de l’établissement public territorial. Objectif : changer l’image et l’habitabilité du quartier en recréant un habitat sain, via la réhabilitation du bâti ancien ou de créations d’architectures contemporaines.
A l’entrée de Saint Denis, tout près de la station de RER Saint-Denis, le quartier a été profondément requalifié, dans le cadre d’un PNRQAD : l’entrée de ville a été redessinée et ouverte, au moyen d’une place publique structurée par trois bâtiment neufs de logements familiaux et pour étudiants et jeunes travailleurs, construits à la place d’hôtels meublés insalubres et d’immeubles vétustes. Une pharmacie toute neuve anime la place où des arbres à fleurs ont été plantés. Une ancienne impasse aux allures de coupe-gorge a été percée et végétalisée ; elle dessert l’école, ainsi qu’une crèche, un espace de jeux et des logements nouvellement créés.
Comment Plaine commune, et son opérateur la Soreqa ont mené ce projet urbain ? Quels étaient les enjeux de départ ? Quels choix ont été opérés ? Quels partenaires ont participé (bailleurs sociaux, promoteurs, particuliers) ? Comment maintenir les prix de sortie imposés par Plaine commune pour le logement ? Quel projet démographique et sociologique pour la ville ?
Réservé aux membres de l’Ajibat
Rencontre via Lifesize avec Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement au sein du ministère de la Transition écologique.
L’actualité du logement étant particulièrement riche, nous axerons nos échanges autour de la relance de la construction de logements, et notamment de logements sociaux, et du volet logement du projet de loi Climat et résilience.
Nous enverrons les liens de connexion la veille de la rencontre à celles et ceux qui ce seront inscrit.e.s.
Réservé aux membres de l’Ajibat.
Rencontre avec Olivier Klein et Nicolas Grivel,
respectivement président et directeur général de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
Un peu plus de deux mois après l’annonce de l’augmentation de deux milliards d’euros du budget du NPNRU, cette rencontre sera l’occasion de revenir sur l’actualité du programme et de l’agence mais aussi plus largement sur les enjeux de la rénovation urbaine, de la reconstruction de logements sur site à la gestion des quartiers au-delà des travaux.
Vendredi 16 avril de 9h à 11h, cette rencontre se fera via zoom. Plus de précisions seront données par lettre d’information d’ici la rencontre.
Inscription obligatoire à : asso.ajibat@gmail.com
Réservée aux membres de l’Ajibat
Visite de l’écoquartier fluvial, Village olympique 2024 Jeudi 17 juin à 10h30, RV à la mairie de l’Île-Saint-Denis – 1 rue Méchin – où une présentation préalable nous sera faite par l’agence Philippon-Kalt, architecte-urbaniste coordinatrice, et de Philippe Monges, conseiller municipal spécial urbanisme et intercommunalité de l’Île-Saint-Denis qui a suivi l’ensemble du projet. Puis visite du site qui se poursuivra par un déjeuner au 6b (à charge de chaque participant 15€) où nous serons rejoints par Gwenaëlle Bordet, chef de projet à la direction de l’aménagement secteur ouest de Plaine-Commune. Après le déjeuner, une balade jusqu’au quartier sud est envisageable pour celles et ceux qui le souhaitent et disposent d’un véhicule. Avec une superficie de 22 ha, soit 1/5e de L’Île-Saint-Denis, la reconversion du site des entrepôts en écoquartier fluvial représente une occasion exceptionnelle pour la ville. Deux premières phases de l’écoquartier sont déjà réalisées : la Friche Michels, première pierre de l’écoquartier fluvial en 2012 et 2014 et la phase 1 du secteur du Printemps de 2016 à 2020. Les phases 2 et 3 du secteur du Printemps accueilleront les athlètes olympiques en 2024 pour retrouver leur destination d’origine en 2025. L’avènement des Jeux Olympiques, accélérateur pour l’ensemble du territoire, garantit la réalisation de trois projets ilodyonisiens essentiels : la passerelle reliant l’écoquartier à Saint-Denis, le dévoiement des lignes à haute tension, l’écran anti-bruit sur l’A86. Une réflexion approfondie a ainsi été menée sur les thématiques suivantes : la cohésion sociale et la mixité ; la forme urbaine et l’identité insulaire, la mobilité et l’accessibilité ; l’eau, le paysage et la biodiversité, l’énergie et le climat ; le métabolisme urbain. Afin d’assurer l’exemplarité de l’écoquartier dans le temps, le projet réinterroge les règles, anticipe les réglementations et intègre des expérimentations dans chaque thématique. Nous envisageons un déplacement sur place à vélo (quelques-uns pourront nous être prêtés) si le temps le permet et si quelques courageux/ses s’y rendent avec leur propre vélo ou autre véhicule. Cela permettrait de parcourir l’île sur toute sa longueur. Inscription nécessaire d’ici le 13 juin : asso.ajibat@gmail.com Visite réservée aux membres, journalistes et associés, de l’Ajibat. |
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Vendredi 3 septembre, une matinée (9h30-14h) sur le campus urbain de Saclay, à la découverte de ses résidences étudiantes
PROGRAMME DE LA VISITE :
8h : RDV à Denfert-Rochereau – Face à la station de RER B
8h30 : départ en bus pour le Campus de Saclay – Accueil et introduction par Benoit Lebeau, Directeur de l’aménagement
9h30 : arrivée au Corner des projets – Pause café et présentation par Benoit Lebeau autour des maquettes
10h : visite du quartier de Moulon
Départ à pied en direction des résidences Serendicity (Linkcity Ile-de-France / LAN et Clément Vergély Architectes), Joliot Curie (Kaufman & Broad / DATA Architectes) et George Sand (Batigère / SOA Architectes)
10h30 : visite de la résidence Eileen Grey (Paris Habitat / Tank Architectes)
11h : visite du quartier de l’École Polytechnique
11h-11h30 : visite de la résidence Rosalind Franklin (1001 Vies Habitat / Bruther et Baukunst), équerre d’argent 2020
11h30 : passage à pied par la résidence Kley (Bouygues Immobilier / XDGA – FAA) puis les résidences Alexandre Manceau (Immobilière 3F – Résidences sociales de France / 51N4E associé à Bourbouze & Graindorge) et Jean d’Ormesson (Batigère / L’AUC).
12h : visite du chantier de la résidence S1.2 (1re résidence étudiante en bois du Campus – Demathieu Bard Immobilier / Agence WOA)
12h30 : panier repas – déambulation dans le quartier
13h30 : retour en bus pour Denfert-Rochereau
Réservé aux membres de l’Ajibat.
Le casse-tête de la transformation de bureaux en logements
Le sujet de la transformation de bureaux en logements a pris une ampleur inédite depuis la crise du coronavirus avec l’amplification du télétravail. Action Logement a mené une étude pour l’Île-de-France, sur la base d’hypothèses qui révèle que si 60 % des emplois s’exercent en télé travail deux jours par semaine, il y aura un potentiel de 300 000 m2 supplémentaires par an, transformables en logements. Il y a aujourd’hui quelques 4 millions de m2 de bureaux vacants en région parisienne, soit une augmentation de 30 % entre 2019 et 2020. Parallèlement, la construction de logements, sociaux et privés a fortement dévissé en 2020.
Cette façon de « faire la ville sur le ville » participant à la réduction du rythme de l’artificialisation des sols a le vent en poupe. Il a été le sujet d’appel à projet innovant tel que Réinventer Paris et Inventons la Métropole du Grand Paris. Action logement a créé une foncière de transformation immobilière pour la production de 20 000 logements sociaux, intermédiaires, en accession libre ou à prix abordable, créés à partir bureaux transformés. Elle va mobiliser des moyens importants : 1,5 milliard d’euros sur 3 ans, 50 % en fonds propres et 50 % en prêts à très longs termes.
Les logements issus de la reconversion de bureaux sont à la fois des logements familiaux mais aussi des résidences étudiantes ou séniors ou du coliving pour des personnes en transition.
Mais transformer des bureaux en logements est loin d’être un long fleuve tranquille : coût important d’acquisition des immeubles, complexité de la transformation, volonté politique, ingénierie…
Raphaël Tréguier directeur cabinet de conseil Kareg spécialisé dans la transformation de bureaux en logements, Alexandre Chirier, directeur de la foncière logement d’Action logement dédiée à cette activité, évoqueront les différents enjeux de cette mutation et Norbert Fanchon, président du directoire du groupe Gambetta.
Rendez-vous le mardi 21 septembre à partir de 8h45 pour un échange avec eux entre 9 h à 11h au café Zimmer 1 place du Châtelet.
Inscription indispensable avant le vendredi 17 septembre : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
Rencontre avec le sociologue Julien Damon, auteur de l’étude « Héberger, c’est loger ? Aux frontières du logement ordinaire » et Catherine Sabbah, déléguée générale de l’Idhéal, l’Institut des hautes études pour l’action dans le logement, commanditaire de l’étude
RV au café Zimmer à partir de 8h45.
La trêve hivernale a réveillé, dans le débat public, la question des mal-logés et des sans-domicile, à la rue ou hébergées temporairement dans des structures d’accueil. La période est également marquée par de nouvelles controverses sur l’hébergement des demandeurs d’asile. La crise Covid a remis dans l’actualité, de façon particulièrement douloureuse, la question de l’hébergement des personnes âgées dépendantes. Toute l’année se posent les problèmes de l’hébergement des jeunes actifs, des étudiants, des personnes handicapées.
Mais quels sont les points communs à ces différentes formules d’hébergement ? Quelles sont les caractéristiques de ce secteur aux cibles variés ? Quels sont les liens avec les politiques du logement ? Quels sont les ordres de grandeur et les évolutions des différents dispositifs d’hébergement ?
C’est pour répondre à ces interrogations et pour produire un panorama sur ce sujet si disputé dans chacun de ces segments, mais jamais traité dans son ensemble qu’une étude a été réalisée par le sociologue Julien Damon.
En une vingtaine de fiches thématiques, « Sans-domicile et sans données ? », « Un secteur tout au long de la vie », « Logement d’abord: d’abord des hébergements »…, il dresse le tableau des structures existantes, de leur fonctionnement et de leur financement.
Inscription obligatoire : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
Détruite à 97 % pendant la seconde guerre mondiale, Saint-Nazaire a l’habitude de reconstruire la ville sur la ville et… continue. Sans renier sa vocation industrielle, puisqu’elle est le site des chantiers de l’Atlantique et d’Airbus, Saint-Nazaire valorise de nouveaux atouts notamment son front de mer et engage actuellement de nombreux projets d’urbanisme avec pour but de construire de nouveaux logements, d’assurer une meilleure circulation entre les quartiers sans remettre en cause la transition écologique. Le besoin en logements est en effet important : avec des prix de l’immobilier qui restent raisonnables, Saint-Nazaire a connu un afflux de population ces derniers mois (2000 habitants de plus cette dernière année). Afin de faire le point sur ces projets, l’Ajibat vous propose une journée d’étude à Saint-Nazaire le 4 février prochain.
Programme de la visite de la ville organisée par Nathalie Coulaud
Veille au soir, jeudi 3 février : arrivée des journalistes, pot d’accueil à 18h45 à Escal’ Atlantic, dans la base sous-marine (16 boulevard de la Légion d’honneur), pour une visite de notre musée-paquebot.
Soirée libre
Vendredi 4 février
8h45 : Accueil et présentation globale du territoire à l’Hôtel de ville, place François-Blancho
– accueil avec petit-déjeuner par le service presse : café / thés / viennoiseries et déambulation sur le toit de la mairie pour une première découverte de la ville ;
– intervention d’Emmanuel Mary, historien et chargé de mission patrimoine sur la présentation globale de Saint-Nazaire, son histoire, son évolution et focus sur Ville d’art et d’histoire ;
– intervention d’une personne du service urbanisme pour une présentation globale de la politique urbanisme, des projets urbains, de l’outil de concertation original l’atelier mobile, de la Charte qualité et transition écologique (signé avec les professionnels de l’immobilier) et présentation rapide des différents acteurs du secteur (ADDRN, SONADEV, Silène…).
10h40 – 10h50 : déplacement à pied (7 minutes de marche) ou en minibus en cas de mauvais temps
10h50 – 11h20 : arrêt « rapide » au Paquebot numérique (bâtiment actuellement en chantier) au cœur du centre-ville
Intervention d’une personne de la CCI (maître d’ouvrage)
Ce pôle dédié au numérique et à l’innovation ouvrira en septembre 2022. Le Paquebot sera composé du fablab « Bluelab » (déjà ouvert), du site principal de l’école d’ingénieurs CESI et d’espaces dédiés aux entreprises. 1 000 étudiants sont attendus.
11h20 – 11h25 : déplacement en minibus
11h30 – 12h 40 : visite de l’îlot Willy Brandt à l’entrée de ville
Ce projet immobilier majeur est sur le point d’être terminé (livraison de l’ensemble du projet prévu pour février 2022). Il est composé de plusieurs opérations :
– une opération du promoteur CISN : 42 logements avec un rez-de-chaussée dédié à un espace de formation pour la CCI (logements livrés depuis septembre 2021) ;
– une opération du bailleur social Silène (43 logements avec un rez-de-chaussée dédié à un espace médical) , livraison prévue pour janvier 2022 ;
– 2 hôtels de 123 chambres (Ibis budget 2* et Ibis style 3* avec une brasserie en rez-de-chaussée) ;
– près de 7000 m² de bureaux répartis en deux immeubles.
Interventions de représentants de : promoteur Linkcity (présentation globale du projet), promoteur CISN, bailleur social Silène et d’une personne du service urbanisme de la CARENE (Saint-Nazaire Agglomération) sur le réaménagement des espaces publics (parvis gare, station intermodale de transports, végétalisation de toute l’avenue…) qui accompagne ce projet d’entrée de ville.
12h40 – 12h45 : déplacement en minibus
12h45 – 14h25 : déjeuner dans la base sous-marine de Saint-Nazaire face au port (buffet traiteur pris en charge par la Ville)
Prises de paroles du maire de Saint-Nazaire, de Christophe Cotta (adjoint à l’urbanisme) et de Xavier Perrin (vice-président de la CARENE chargé de l’habitat et président de Silène)
Déjeuner et échanges informels avec les élus.
Présentation rapide de la démarche Ambition maritime & littorale avec le lancement d’appels à projets et de la visite commentée qui va suivre, par un représentant de l’ADDRN (agence d’urbanisme de la région nazairienne)
14h30 – 16h50 : visite commentée de la ville et de quelques sites emblématiques de la démarche Ambition maritime & littorale / en minibus
Place du Commando – à pied (SONADEV) 30 min
Petit Maroc (site emblématique de la démarche Ambition maritime) – arrêt commenté 45 mins
Circuit commenté (sans arrêt) : Front de mer / quartier de la Havane / Villes Martin / Plaine des sports 30 mins
Soucoupe / Aquaparc / Harmony of the sky – arrêt commenté 20 mins
(Moulin du Pé / arrêt commenté : si le temps le permet) 10 mins
16h55 – 17h10 : déplacement vers la gare de Saint-Nazaire
Retour :
– TER de 19h09 puis TGV de 20h06 à Nantes, arrivée à Paris-Montparnasse à 22h29.
ou
– TGV de 17h23, arrivée à Paris Montparnasse à 20h16.
Nombre de places limité à 15 personnes
Pré-inscription : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat (à jour de leur cotisation)
Rencontre autour du livre Le Commerce dans tous ses étals, vendredi 18 février à 9h dans un lieu à préciser ultérieurement
En présence de ses auteurs et éditrice : Catherine Sabbah et Pascal Madry, Sybil Cosnard pour CityLinked
Le commerce est cette fabuleuse invention humaine apparue il y a 8 000 ans avec la ville. Aussi indispensable que familier, le commerce n’en reste pas moins un mal aimé. En fait, le commerce est d’abord un incompris, parce qu’il ne se laisse pas facilement saisir.
Le Commerce dans tous ses étals ne prétend pas mettre tout le monde d’accord autour d’une définition unique du commerce. Il vise au contraire à en révéler les multiples facettes et à fournir quelques clés de compréhension pour l’appréhender dans la diversité de ses formes économiques et urbaines, et à travers le jeu d’acteurs foisonnant qu’il mobilise, tant pour l’aider à se déployer que pour le réguler dans ses éventuels débordements.
Comment ménager, manager, et aménager le commerce, pour lui donner non pas forcément la meilleure place, mais au moins une bonne place dans la ville.
Inscription obligatoire d’ici le 15 février : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
Bien vieillir ensemble,
visite guidée de l’exposition par Francis Rambert, commissaire
Le 7 mars 2022 à 17 h
Le Laboratoire du logement, Cité de l’architecture et du patrimoine – 1 place du Trocadéro Paris 16e – métro Iéna ou Trocadéro.
RV à l’entrée principale à 16h45 : début de la visite à 17h précise (la Cité ferme à 19 h)
Loger les anciens est plus que jamais un enjeu majeur, sociétal et architectural. En se focalisant sur 16 projets réalisés en France, l’exposition présentée dans la Galerie d’architecture moderne et contemporaine met en perspective soixante ans de réflexion et d’expérimentation dans le domaine du logement pour personnes âgées.
La « silver économie » vise surtout les gens autonomes et indépendants. Aux autres, fragiles et dépendants, il faut offrir une assistance, avec des structures adaptées. On ne saurait en effet parler de logement pour les anciens sans considérer le grand âge et la maladie d’Alzheimer. L’autre enjeu est de maintenir les seniors en ville, près de l’animation, des commerces et de la vie tout court…
Entre dépendance et résilience, la question de la « fragilité » est essentielle dans la ville contemporaine qui se doit d’être inclusive. L’exposition explore également les typologies alternatives qui intègrent des programmes intergénérationnels. Si le contexte métropolitain se prête à ce type de montage, des projets innovants voient le jour dans de petites communes et sur des territoires ruraux. Parfois à partir de transformations du bâti existant, en cœur de ville ou de village.
Le lien à la ville comme la relation à la nature prennent alors tout leur sens dans cette démarche sociale.
Inscription obligatoire d’ici le 8 février : asso.ajibat@gmail.com
Réservé aux membres de l’Ajibat
Visite du village intergénérationnel de Grand-Champs, près de Vannes
Le 22 septembre 2022 – Déplacement journée
Au cœur du Morbihan, à une dizaine de kilomètres de Vannes, le bourg rural de Grand-Champ (5 500 habitants) a créé 14 logements adaptés à la perte d’autonomie (seniors et PMR), et réhabilité 10 autres pour créer un village de vingt-cinq pavillons de type T2 ou T3. Pour ce faire, la mairie est partie d’une opportunité : une friche médico-sociale en plein cœur du bourg née du départ de l’ancien Ehpad de 123 places, reconstruit ailleurs dans la commune.
Surtout, dans l’ancien Ehpad « décortiqué » et restauré, la mairie a créé une Maison des Solidarités qui rassemble nombre d’acteurs sociaux et d’associations autour du CCAS… L’équipement abrite aussi 11 logements pour les jeunes travailleurs – Airbnb ayant considérablement siphonné les offres pour les jeunes – ainsi qu’un gîte d’accueil, d’une capacité de 50 couchages, pour touristes et sportifs. Donnant pour une fois tout son sens à l’épithète « intergénérationnel ».
La municipalité s’est appuyée sur la présence de Bretagne Sud Habitat, le bailleur social propriétaire des murs (dont le maire avait été président durant 6 ans avant d’être élu). Il connaissait donc « le potentiel d’une bonne alliance entre bailleur et commune : le bailleur construit, la municipalité anime ».
Programme de la journée
TGV Paris Vannes départ 6h59 arrivée 9h22
Transport depuis la gare jusqu’à la mairie par minibus
Rencontre avec le maire, Yves Bleunven : présentation du projet
Intervention du bailleur, Bretagne Sud habitat
Visite du site
Déjeuner
Rencontre avec les autres acteurs du projet : CCAS, asso, auberge de jeunesse et logements pour étudiants et jeunes travailleurs
Grégan Tour : tour en minibus dans le bourg et les environs pour présenter les enjeux de d’une commune périphérique de Vannes.
Retour
TGV Vannes Paris départ 16h30 arrivée : 19h10
ou 18 h 30 arrivée 21h10 (pour ceux qui veulent rester à Vannes, sachant que le minibus ne fera qu’un seul trajet.
À chacun.e de prendre son billet de train.
Inscription obligatoire d’ici le 12 septembre auprès de : ajibat@ajibat.fr
Visite réservée aux membres de l’Ajibat (cotisation 2022)