En 2015, la loi sur l’accessibilité du 11 février 2005 devra entrer en vigueur. Cette loi, très ambitieuse, concerne le cadre bâti, la voirie, l’espace public et les transports. Deux ans avant l’échéance, le retard est tel que les obligations ne pourront être respectées. Pour autant, faut-il jeter le texte aux orties ? Les normes qui pèsent sur le logement sont-elles vraiment aberrantes ? Faut-il et peut-on les faire évoluer ? Le principe de la loi est l’ « accessibilité universelle ». Qu’entend-on par-là ? Et en en prend-on le chemin ?
Pour en débattre, l’Ajibat a invité
– Claire-Lise Campion, sénatrice de l’Essonne, auteure d’un rapport sur l’accessibilité des personnes en situation de handicap , « Réussir 2015 ». Elle propose un « ajustement concerté de la règle » et de créer des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP).
– Emmanuelle Colboc, architecte, auteure en juin 2012 d’un très sévère « Rapport sur l’impact des règles accessibilité dans la construction de logements neufs ».
– Patrick Gohet, inspecteur général des affaires sociales, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées, longtemps directeur général de L’Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI), au franc parler revigorant.
Inscriptions : par retour de mail ou sur le site, jusqu’au dimanche 7 avril
Habitat : comment l’adapter aux seniors ?
Actuellement la France compte 5,7 millions de personnes âgées de 75 ans et plus. En 2060, le pays devrait en compter 12 millions.
Face au vieillissement, quelles sont les solutions pour adapter les logements des propriétaires et des locataires ? Quelle est l’offre publique et privée de logements pour les aînés et pour les personnes dépendantes ? Comment financer le parc d’immobilier dédié aux seniors ? Combien coûte une maison de retraite pour un résident ?
Quel est le rôle des investisseurs privés ?
Autant de questions qui seront abordées lors du déjeuner débat
Ajibat le mardi 16 avril à 12h15 précises, en présence de deux opérateurs et d’un commercialisateur d’immobilier pour seniors autonomes ou non ;
Jean François Gobertier, Président fondateur de GDP Vendôme créateur et gestionnaire d’Ephad, actionnaire du groupe Domus Vie.
François Georges, Président de GPE Acapace-Les Jardins d’Arcadie
Président du Syndicat National des Résidences avec services pour les Aînés
Daniel Znaty, directeur immobilier à l’UFF (Union Financière de France)
Réservez-vite et venez nombreux.
L’opération du 7 rue Guénot est le premier immeuble de logements à énergie positive de la capitale ; il répond aux exigences du plan Climat de la ville de Paris (50 kwh / m² an). Situé dans le 11e arrondissement, il a permis de démontrer sa faisabilité technique et économique dans un tissu urbain parisien contraint.
Dix-sept logements sociaux, du studio au cinq pièces, sont répartis sur six niveaux et distribués autour d’un espace central éclairé zénithalement qui rassemble ascenseur et escalier.
Hélène Bergeron & Laurence Baudouin architectes
maîtrise d’ouvrage: RIVP
Article Archiscopie n° 124 / Octobre 2013
Article de Joffrey Vovos paru dans le Parisien du 25 février
Visite du zoo de Vincennes en présence de la maîtrise d’ouvrage déléguée, Icade, et de la maîtrise d’œuvre paysage, Atelier Osty.
Après plusieurs années de fermeture et des travaux importants, le zoo de Vincennes ouvrira à nouveau ses portes au public le 12 avril prochain. Une métamorphose de grande ampleur s’est opérée : le lieu a été transformé de manière radicale sur le plan paysager et l’approche zoologique renouvelée, le point de vue adoptée étant celui de la protection et la conservation des espèces animales.
Une visite est proposée à une douzaine de membres de l’Ajibat en avant-première.
Article publié dans Grand Paris Métropole
Avec Aurélia Minescaut, avocate associée, SCP Sartorio, Lonqueue, Sagalovitsch et associés. Elle nous décryptera les articles sur le Grand Paris de la loi Mapam (loi de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles, cf. lien), en pointant les difficultés, contradictions et manques de la loi. Autant de sources de contentieux, débats politiques et textes à venir… Elle nous parlera également de la mission de préfiguration.
Par courtoisie pour l’intervenante et les organisateurs et l’association offrant le petit-déjeuner, merci de prévenir si vous êtes inscrit et ne venez finalement pas.
Le Mos (Mode d’occupation du sol) est l’atlas cartographique numérique de l’occupation du sol de l’Île-de-France. Réalisé à partir de photos aériennes, il distingue les espaces agricoles, naturels, forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification en 81 postes. Depuis 30 ans, le Mos sert à analyser l’évolution de l’occupation du sol en Ile-de-France (recul ou augmentation des terres agricoles et naturelles, nature et densité des logements collectif/pavillonaire) ; à mesurer précisément l’impact d’un nouveau transport en commun sur les populations environnantes, ou celui d’une crue ou d’un accident type Seveso autour d’un périmètre déterminé. Ces informations peuvent être croisées avec celles d’autres fichiers (fonciers, Insee, etc.).
Rendez-vous à 9 h à l’IAU, 15 rue Falguière, 75015 (métro Falguière ou Montparnasse)
9 h : intervention de Valérie Mancret-Taylor, la nouvelle directrice de l’IAU-Idf, suivie d’une présentation et d’une démonstration des outils par différents spécialistes de l’IAU.
Pour plus d’informations :
http://www.iau-idf.fr/cartes/mode-doccupation-du-sol-mos.html
L’IAU-îdF fêtera les 30 ans du Mos le 18 juin prochain. À cette occasion, une exposition et une rencontre seront organisées et deux Cahiers de l’IAU-îdF seront publiés.
Le mardi 24 juin 2014 à 14h30, visite du chantier de la Bibliothèque nationale de France, quadrilatère Richelieu à Paris 2e, en présence de l’architecte Bruno Gaudin et du chef de projet maîtrise d’ouvrage François Autier.
Le quadrilatère Richelieu est le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France. C’est là que se trouvent la salle de lecture Labrouste, la salle Ovale ou encore des magasins d’archives comme la galerie Viennot. C’est là que l’on trouve la majeure partie des collections spécialisées – Manuscrits, Cartes & plans, Estampes et photographies, Monnaies, médailles et antiques, Arts du spectacle.
Construit à partir du xviie siècle, le quadrilatère Richelieu a subi au fil des siècles de multiples travaux d’agrandissement et de densification qui ont abouti à un bâtiment complexe tant sur le plan spatial que technique. Cette complexité croissante, ajoutée au vieillissement voire à l’obsolescence des installations techniques et de sécurité, comme des conditions d’accueil du public a rendu indispensable une campagne de rénovation lourde à l’échelle du site. Il fallait repenser cet ensemble pour lui donner une cohérence qu’il s’agisse de la distribution, de la structure, de la conservation des collections, de la sécurité et de la technique mais aussi pour lui offrir une nouvelle vie en correspondance avec les usages d’aujourd’hui.
« L’ambition est de trouver l’accord juste entre un édifice et son programme, donner corps à une vision, offrir un avenir à cette grande institution… » écrit Bruno Gaudin. Les travaux sont encore loin d’être terminés mais raison de plus pour aller visiter ces lieux.
Rendez-vous sur place, 58 rue de Richelieu Paris 2e à 14h25. Durée de la visite, 2h/ 2h30.
Métro Bourse (L3) ou Pyramides (L1, 8, 12).
Attention, nombre de places limité à 15 personnes. Pièce d’identité obligatoire.
Chaussures de chantier exigées (il y en a sur place mais très peu de petites pointures).
Contact : Eve Jouannais – eveJ@xbecom.info ou evej@sfr.fr / 06 74 56 38 03
Merci de signaler tout désistement par respect pour ceux qui nous accueillent.
Les intervenants : Pierre Sallenave, directeur de l’Anru, François Maillard, chef de projet co-investissement à l’Anru ; François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, et François Garay, maire des Mureaux.
Instiller de la mixité sociale dans les quartiers en rénovation urbaine en construisant des programmes en accession à la propriété et en proposant une offre de logements renouvelée : les acteurs de la rénovation urbaine se tournent vers les promoteurs privés pour les associer à leurs opérations. À l’heure où le programme national de rénovation urbaine passe à une nouvelle étape, où en est-on de ces intentions sur le terrain ?
Les participants : 22 personnes, journalistes et membres associés
Les retombées presse du débat :
Petit déjeuner AJIBAT
Jeudi 20 novembre 8h30
au Moniteur, 17, rue d’Uzès, 75002. Paris
Salle Hausmann, au sous-sol.
Le CNTGI (Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière) : à quoi ça sert ?
Invité : Bernard Worms, président du CNTGI
Mis en place en juillet 2014 par Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière a pour mission de veiller au maintien et à la promotion des principes de moralité, de probité et de compétences nécessaire au bon accomplissement des activités des professionnels de l’immobilier.
Pourquoi a-t-il été créé ? Qui est associé aux discussions ? Que peut-on en attendre ? Quel est son programme de travail ?…
Bernard Worms, ancien directeur de l’ANIL, et président de ce Conseil, répondra à toutes vos interrogations.
Merci de vous inscrire auprès de : frederique.xelot@union-habitat.org
Petit déjeuner-rencontre sur les baux commerciaux après la loi Pinel
le vendredi 6 février 2015 de 8h30 à 10h au Moniteur – 17, rue d’Uzès 75002 Paris
Les baux commerciaux après la loi Pinel, à partir des questions :
– comment réagissent les bailleurs et les locataires ?
– quels sont les points de la réforme qui posent le plus de difficultés d’interprétation ?
– quelles stratégies se mettent en place ?
– quels conseils apporter aux acteurs ?
Points de vue croisés :
– d’un avocat, Christophe Sciot-Siegrist, associé Eversheds LLP ;
– d’un expert,Laurent Leprévost, directeur de Galtier Expertises.
Inscription auprès de Bertrand Desjuzeur : bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr
Un éco-quartier n’est pas un objet, c’est une démarche
Pensé dès l’origine comme un quartier urbain écologique, précurseur du plan Climat de la ville de Paris, l’îlot Fréquel-Fontarabie (Paris 20e) a été labellisé éco-quartier par le ministère de l’Écologie en 2013. Il avait été auparavant récompensé en 2009 pour sa démarche en matière de gouvernance et de performance énergétique. La démarche a été soutenue par la mairie du 20e arrondissement, mise en œuvre par la Siemp, avec le chargé de projet Roland Pellerin, et Chloé Dubost , et pilotée par l’architecte coordonnateur Eva Samuel. Il s’agit du premier écoquartier parisien, né de la volonté d’acteurs décidés à construire autrement.Il est désormais achevé et habité.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Les bâtiments tiennent-ils leurs promesses en matière de consommation énergétique ? La concertation engagée a-t-elle porté ses fruits ? Qu’en pensent les concepteurs ? Les gestionnaires ? Et les habitants ? Retour sur le quartier, après une première visite organisée par l’Ajibat, en 2010.
Rendez-vous à 14 h 30 sur la placette devant la crèche.
Les intervenants :
– Siemp : Roland Pellerin, chef de projet : Juliette Zylberberg, directrice de la communication ; Charlotte Beslier, gestionnaire, en charge du 20ème, Monsieur Lobaido, gardien.
– Eva Samuel : architecte coordonnateur.
– Florence de Massol, première adjointe à la Maire du 20e arrondissement de Paris. Chargée de la démocratie locale et des budgets participatifs, des espaces verts, de la nature et de la biodiversité.
– Armand Nouvet, architecte de l’opération récompensée d’une mention à l’Equerre d’argent 2013 (agence Babled.Nouvet.Reynaud)
– Pascal Gontier, architecte de l’opération : à confirmer
Voici deux petits films qui présentent l’opération et ses enjeux :
Fréquel Fontarabie, 2010, Ekopolis
Ecoquartiers : un label pour construire la ville durable. Ministère de l’Ecologie et l’Ifope,. Ce film présente deux démarches d’écoquartiers : les Docks de Ris-Orangis et l’îlot Fréquel Fontarabie. Vous pouvez accéder directement à cet extrait en positionnant le curseur sur 8 minutes .
Visite du pôle d’échanges multimodal de Versailles-Chantiers
Rendez-vous sur site à 11h
Prises de parole successives de :
– Jean-Claude Durand, directeur de Projet SNCF, direction déléguée des Gares Transiliennes
– Fabienne Couvert, architecte, responsable Pôle Ile-de-France, AREP
– François de Mazières, maire de Versailles –> présentation du projet global, en trois volets :
• un volet urbain avec la reconversion de l’ancienne halle de fret et la construction d’un ensemble immobilier de 45.000 m² dédié au logement et à l’activité économique (bureaux et commerces en pied d’immeuble) par Christian et Élizabeth de Portzamparc
• un volet végétal portant sur la réhabilitation et la reconversion des Étangs Gobert ainsi que sur la création de passages pour désenclaver les quartiers de Saint-Louis et des Chantiers par l’architecte-ingénieur Jean-Marie Duthilleul et le paysagiste Michel Desvigne (inauguration : septembre 2014)
• un volet transport, portant sur la réalisation d’un pôle d’échanges multimodal comprenant la rénovation et l’extension de la 2e gare d’Ile-de-France (65.000 voyageurs et 500 trains / jour), la réalisation d’une gare routière et le réaménagement des voiries
Visite du site
Fin de la visite à 13h
Pour s’y rendre :
– depuis la gare Montparnasse : 10h20, arrivée 10h45, direction Plaisir-Grignon ou 10h35, arrivée 11h01 direction Rambouillet
– depuis la gare de La Défense : 10h28 arrivée 10h51, direction La Verrière
– RER C, direction Saint-Quentin-en-Yvelines : arrivée 10h41 (départ de la gare d’Austerlitz, par exemple, à 9h59).
Inscriptions auprès de Martine Kis : martine.kis@groupemoniteur.fr
Le Grand Paris à la recherche d’une gouvernance
Avec Pierre Mansat, président de l’Atelier international du Grand Paris, ex-adjoint au maire de Paris en charge de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d’Île-de-France
Comment s’est construit un compromis entre les élus qui représentent la métropole ? Du contexte tendu du départ au dialogue qui s’est noué petit à petit entre des acteurs politiques aux points de vue divergents, comment les élus se sont progressivement acculturés à l’idée du Grand Paris ? Et peut-on vraiment parler de consensus ?
Pierre Mansat nous expliquera quels sont les espoirs et les craintes des différents territoires, évoquera la question de l’identité métropolitaine, et les problématiques spécifiques de certains secteurs (Plaine Commune par exemple).
Il fera également le point sur le rôle et les missions de l’Atelier international du Grand Paris aujourd’hui.
Inscriptions auprès d’Agnès Fernandez